Ellie Rose đź’”

Ma fille a commencé à avoir des crises de nausées et de vomissements en janvier 2023, j’ai alerté les médecins car elle avait aussi un mauvais état général. Les médecins n’ont pas cherché la cause ses nausées. Des médicaments ont été prescrits mais inefficaces. Un TOGD a été revélé négatif. Rien d’autre n’a été proposé. En novembre 2023 elle fait une grave pneumopathie d’inhalation (elle a certainement inhalé son vomi) avec séjour en réa. Une grastrostomie et un Nissen ont été proposés pour qu’il n’y ait plus de risques d’inhalation et pour compléter son alimentation afin qu’elle prenne plus de poids et de forces. Mais pas de recherches de la cause de ses nausées.

Les opérations ont eu lieu le 21 mars. Dès le début de la nutrition elle a eu des symptômes de malaise : tachycardie, pâleur, vomissements (sans possibilité de sortir le vomi), marbrures sur pieds et mains, respiration accélérée, apathie, anorexie, grande fatigue etc. Plus rien ne l’intéressait même l’eau et la musique. Elle ne se déplaçait plus, ne souriait plus etc.

J’ai alerté médecins, infirmières, diététiciennes etc sans réponses que d’attendre. Elle a été à l’hôpital 3 jours à pâque car perte de poids et a eu un TOGD normal et la gastro l’a observé et a dit d’attendre mais aucun autre examens n’ont été fait. J’ai fait des recherches et le 15 mai on a trouvé le dumping syndrome qui rassemblait tous ses symptômes. J’ai alors contacté la diet de l’hme et son alimentation entérale a été revue (diminution du débit et eau à distance des repas) mais son état ne s’est pas vraiment amélioré.

J’ai contacté l’infirmière en stomatologie qui me dit qu’elle va en parler aux médecins mais pas de nouvelles.

Le mardi 21 mai au matin elle convulse et est somnolente le reste de la journée. Le mercredi 22 mai elle a vu le médecin de l’ime qui a confirmé le dumping et a dit d’attendre. Le soir elle a vu le médecin généraliste qui a confirmé aussi mais sans examens complémentaires à part les constantes et la glycémie. Le jeudi 23 elle voit son chirurgien qui la voit pas bien et dit que c’est peut être le dumping syndrome et qu’il va s’entretenir avec son équipe. Je lui dit toutes mes inquiétudes et que l’on n’est pas écouté. Pas d’auscultation à part le changement de la sonde, pas d’examens de proposés. Pas d’hospitalisation alors que sa gastro avait dit qu’il y aurait une hospitalisation une nuit après le premier changement de bouton.

Sa sœur l’a retrouvée décédée dans son lit le matin du 26 mai, fête des mères et anniversaire de leur père.

Les médecins l’ont laissé souffrir et mourir !

 

Nous avons déposé plainte à la gendarmerie en juin et demandé une autopsie et nous avons pris un avocat qui s’est occupé de récupérer l’intégralité des dossiers médicaux. 

 

L’avocat nous a déconseillé de faire une CCI. Nous avons été orienté vers France Victime 87 par les gendarmes qui eux nous le conseillaient.

 

Nous avons eu les résultats de l’autopsie à la gendarmerie en novembre ainsi que le classement sans suite. Même si nous avons porté plainte pour non assistance à personne en péril et négligence médicale l’iml a juste recherché une erreur médicale sans interroger les médecins, sans enquêter. Plus tard une infirmière des réseaux nous a demandé si elle avait eu de nouveaux traitements après la gastrostomie et oui elle a eu des patchs de scopolamine et elle nous a envoyé la notice du médicament où il est indiqué interdit au moins de 15 ans et aggravation de l’épilepsie. 

 

Emilie Murcier, 

 

 

 

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